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			 Introduction 
			 
			Messieurs Spielberg, Lucas et Cameron nous ont fort divertis
			avec des films techniquement virtuoses. Le virtuel y paraît
			si réel que beaucoup  ont senti poindre en eux une
			vocation de graphiste 3D, imaginant sans complexe qu'il suffirait
			d'un logiciel spécialisé pour recréer
			naturellement une scène de Jurassic Park, Stars War ou
			Titanic. Et c'est ainsi que l'on peut lire sur divers forums des
			demandes du genre: "Je voudrais m'initier à la 3D; qui
			peut me fournir une clé pour Studio Max4?". Les bras
			m'en tombent. C'est un peu comme si, désirant goûter
			les joies de la patinette, on demandait à autrui de nous
			fournir un semi-remorque volé afin d'apprendre à
			garder l'équilibre sur un deux-roues de loisir. Attitude
			puérile autant que crapuleuse. Commençons
			petitement, avec un petit logiciel coûtant peu, mais facile
			à maîtriser.  Car avant de modéliser
			Terminator, il importe de se soumettre aux rigueurs de la
			construction,  à l'exigence du détail précis
			et aux dilemmes du compromis intelligent. Ainsi s'acquièrent
			les principes -pour ne pas dire les fondamentaux, terme que tout
			le monde se croit obligé d'employer aujourd'hui- de la
			modélisation 3D. Pour tâcher d'y atteindre, même
			avec un petit logiciel, n'importe quel objet usuel conviendra: il
			suffira qu'on veuille le modéliser -en faire un modèle
			représentatif- le plus fidèlement possible, sans se
			laisser rebuter par les difficultés rencontrées. Prenons
			par exemple une ampoule à baïonnette, banale,
			quotidienne, sans grandeur: on est loin de Godzilla, certes, mais
			il y a fort à parier que les auteurs du lézard
			atomisé savent modéliser une ampoule... sans se
			faire d'ampoules à force de cliquer au hasard sur les
			innombrables entrées des menus de Max, à la
			recherche de la bonne fonctionnalité. Essayons d'approcher
			la même efficience, avec Moonlight
			3D . 
			 
			
			 
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