par André Pascual |
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A r t i c l e s |
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1- Introduction
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4.4- Canvas7
C'est l'usine à gaz, le programme typiquement Windows que l'on passe sous Linux à l'aide de Wine. On l'imagine long à se mettre en oeuvre, et l'on a raison (1 min 30 s avec un céleron 500 et 128 Mo de ram); on l'imagine lent, et l'on se trompe. Ce n'est pas un bolide, non, mais une fois chargé il devient tout à fait possible de travailler sans perdre la raison. Et l'on découvre alors une richesse de fonctionnalités inouïe. Tant en bitmap qu'en vectoriel, Canvas semble savoir tout faire. L'originalité en vectoriel vient (entre autres) d'une collection d'outils appelés Sprite Tool. Non seulement l'édition du dégradé comporte toutes options de Sketch et d'Illustrator, mais celle-ci se fait sur l'objet lui-même, et non dans une boîte de dialogue. La position du spéculaire, sa taille, la dimension des ombres, les couleurs, tout se règle à la souris et à l'aide de menus contextuels.Les réglages en sont d'autant plus rigoureux. Voilà une idée à copier sans modération, on se demande d'ailleurs pourquoi les auteurs GPL qui clonent tout avec talents n'y ont pas songé.
Les Sprite Tool contiennent en plus la
gestion de la transparence et mieux encore: un objet se superpose à
un autre avec des options de mélange identiques à celles
rencontrées dans Gimp, ou Photoshop, pour le mélange des
calques: addition, division, écran, brûlage que sais-je...
Et si l'on ajoute qu'une forme peut se remplir avec une texture bitmap
importée ou choisie dans une collection disponible à l'intérieur
de Canvas, on obtient un réalisme inégalé.
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