par André Pascual |
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A r t i c l e s |
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Introduction
Il est habituel d'entendre dire que GNU/Linux est, et restera, un système d'exploitation de laboratoire informatique, parce qu'il n'offre à l'utilisateur potentiel aucune « application métier » sérieuse, c'est à dire de celles aptes à décider une entreprise à l'adopter pour son plus grand bienfait. On brandit le même fallacieux argument pour expliquer son absence des studios d'arts graphiques, alors que Cameleo, Corel Photo Paint, BMRT, Houdini, Maya, Sofimage etc, fonctionnent sous GNU/Linux. D'ailleurs, les studios d'effets spéciaux cinématographiques ne l'ignorent pas, eux, à l'inverse de l'amateur éclairé enchaîné à 3DS. Il en va de même pour le dessinateur industriel, que l'on a formé dès son plus jeune coup de crayon virtuel à ne croire qu'en l'existence du soft unique, AutoCad. Quant au chef de bureau d'études dudit dessinateur, il verrait d'un très mauvais oeil l'obligation de prévoir une formation sur un programme autre, fût-il plus performant et moins onéreux, que son fidèle AutoCad. Et d'ailleurs chez AutoDesk, on se félicite de cette fidélité. De cet immobilisme, dirait-on dans une certaine publicité bancaire... Mais l'argumentation ne tient pas: Varicad, programme DAO très orienté vers la construction mécanique, fait tout son possible pour ressembler à AutoCad, au point qu'un utilisateur de ce dernier ne devrait éprouver aucune difficulté d'adaptation. L'investissement en temps de formation devrait se réduire au strict minimum. Mais commençons par faire le tour du propriètaire... |