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pour "Lieux Communs"
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Release 4 / Serial number 070909 / Inform v6.31 Library
6/11 S
Standard interpreter 1.0 (1F) / Library serial number 040227
introduction
1. Une scène sur la plage, avec
une musique étrange...
2. Des collines abandonnées, couvertes de
glace...
3. Un sarcophage inquiétant dans un musée...
4. Un rocher en plein milieu de la mer...
5. Une étrange pièce pleine de
souvenirs...
6. Un jardin suscitant la nostalgie ?...
7. Un désert et son hôte très ancien...
conclusion
>nord
Le long de la rivière
Voici où nous mènent nos pas, lorsqu'on les confie à nos
pensées dérivantes...
Las d'un voyage dont seules les parts obscures de mon
imagination en étaient les
étapes, je me trouvai malgré moi loin de tout, sur les rives d'un fleuve
charriant des eaux sombres vers un Océan dont la rumeur saline me
parvenait
indistinctement.
Échouée comme un animal agonisant, une roulotte colorée
faisait face à la rive.
De l'intérieur montaient des volutes parfumées aux fragrances
évocatrices.
Des ombres inquiétantes se dressaient depuis l'orée des
bois tout proches.
>entrer
À la croisée des Lieux Communs
Jusqu'au dénouement ultime de mon étrange exploration, je
ne pus clairement
saisir la réelle nature de cet endroit.
Ce lieu avait selon toute évidence des proportions plus
importantes en son
intérieur qu'en son extérieur, mais là n'était pas seulement sa
particularité :
les angles de la pièce unique étaient tantôt trop aigus, tantôt trop
larges, et
parfois même, d'une minute à l'autre, changeants. Une multitude
d'artifices
mystiques encombraient l'endroit, ainsi que des ouvrages anciens
pourris par
l'humidité et la vermine.
Je pouvais voir une boule de cristal, une armoire et une
table.
>fouiller ouvrages
En
regardant un peu tous ces livres, l'un d'eux attira plus
particulièrement mon
attention.
>lire le livre
En
feuilletant ce livre, je trouvai un marque-page en papier fin qui se
réduisit
immédiatement en poussière lorsque je voulu le manipuler. Mais en
consultant
quelques pages plus loin, je découvris une carte postale ancienne qui
glissa
vers le sol.
Soudain, un courant d'air glacial entoura mes chevilles
comme le tentacule d'une
créature invisible et presque immatérielle, montant le long de mon
corps comme
un noyé s'agrippant à la grève, et enveloppant mon visage d'un baiser
mortel.
Terrifié, je sentis la chose s'arracher de moi avec la
violence d'une répulsion
soudaine, puis errer dans la roulotte, faisant vrombir les bouteilles,
tourner
les pages et onduler les macabres reliques dans un tintinnabulement
léger.
Je me retournai soudainement, et m'aperçus le coeur battant
qu'une présence
froide m'observait, une silhouette de vieille femme recouverte
d'oripeaux
colorés, et qui, derrière le masque de ses années passées, semblait
sourire de
mon innocence.
Avait-elle été là depuis le début ? Je voulais ignorer la
réponse que malgré moi
je croyais connaître.
>regarder sous l'armoire
Je
trouvai un ourson en peluche sous ce meuble.
>fouiller le tiroir
J'ouvris
le tiroir, révélant un sablier et un galet.
>regarder
À la croisée des Lieux Communs
/.../
Enveloppée par des ombres vivantes, la sorcière attendait,
caressant sa boule de
cristal.
Je pouvais voir aussi une carte postale, un ours en peluche
moisi, un vieux
livre poussiéreux (qui était fermé), une boule de cristal, une armoire,
une
table et un tiroir (contenant un sablier et un galet).
>toucher le galet
Ce
galet avait un aspect intéressant. Non seulement il piquait ma curiosité
naturelle face aux roches de façon générale, mais de plus il semblait
très
lisse, et agréable au toucher. On ne pouvait que vouloir s'en emparer,
ce que je
tentais de faire sans attendre, mais dès le premier contact j'eus
l'impression
d'être englouti dans des vagues tourbillonnantes, et d'être emporté au
large.
Ce ne fut que plusieurs heures plus tard que je me réveillai dans un
lieu
parfaitement inconnu.
Dans la nuit
Je me retrouvai sur une plage en pleine nuit, une nuit douce mais
inquiétante.
Les contours des environs se discernaient difficilement dans la lueur
de la lune
voilée par la brume. Néanmoins, l'air n'était pas trop frais, et une
brise
marine m'offrait des relents un peu écoeurants de vieux poissons. La
plage
n'était pas très accueillante à ce moment de la journée, ou bien
peut-être
était-ce une impression générale liée à cet endroit. De plus j'avais
comme
l'impression d'entendre un bruit singulier et furtif. Je pouvais
continuer
l'exploration de cet endroit vers le nord.
Un instrument de musique reposait au sol.
[Mon score venait d'augmenter de un point.]
>regarder la mer
La
mer semblait être comme de la poix dans cette nuit morne, la seule
légèreté
qui en émanait était lorsque les embruns venaient mourir à mes pieds.
Qu'aurait-
elle bien pu révéler si on y avait prêté meilleure attention ? Plus au
loin vers
le large, l'eau semblait plus visqueuse et sombre, mais peut-être
était-ce la
nuit qui me donnait cette impression inconfortable.
>aller au nord
Dans la nuit
Je
continuai à marcher d'un pas désabusé sur cette plage, pour me
retrouver à
son extrémité nord.
>aller a l'est
Dans la nuit
Je
m'étais éloigné de la mer. Je pouvais alors un peu mieux respirer. Le
chemin
était bouché par ici, une épaisse végétation bloquant l'accès à la
plage depuis
l'extérieur.
Je pouvais voir une roche de granite.
>fouiller la vegetation
Il
y avait eu ici un domaine et une maison en limite de la plage, mais je
ne
pouvais pas les atteindre de ce côté, car la végétation y était trop
dense. De
toute façon la bâtisse semblait en ruine et sans grand intérêt, à moins
que cela
ne fût la peur qui brisa mon ardeur. En revanche en retirant quelques
grosses
branches il était possible de dégager un tombeau familial en bordure de
la
propriété.
>regarder le tombeau
Un
tombeau en pierre à moitié couvert de mousse, et en partie caché par la
végétation des buissons.
Le couvercle était fermé.
>pousser le couvercle
Je
poussai de toutes mes forces sur le couvercle qui semblait mobile. Il
commença à bouger lentement, dans un frottement rauque, puis il bascula
rapidement lorsque je réussis enfin à rompre son point d'équilibre. Il
tomba
alors au sol, et se cassa en partie, fendant tout un angle et par la
même
occasion une branche de la croix qui avait été sculptée dessus.
>fouiller le tombeau
Il
y avait une idole en métal au fond du tombeau.
>prendre l'idole
Voilà
qui fut fait.
[Mon score venait d'augmenter de un point.]
>regarder l'idole
La
petite idole en métal représentait un dieu ancien qui m'était inconnu.
Sa
surface était lisse et agréable au toucher. Un dessin sur son ventre
dépeignait
de façon très rudimentaire des monstres marins attirés par des notes de
musique
sortant d'un instrument amorphe, mais une barrière faite de rochers
assemblés
par des créatures semblables à ce dieu les tenait à distance.
>prendre rocher de
granite
Voilà qui fut fait.
>ouest
Dans la nuit
J'étais
de retour à l'extrémité nord de la plage.
>fouiller l'eau
M'avançant
précautionneusement, je vis indistinctement quelques rochers qui
affleuraient entre les vagues, lorsque la visibilité le permettait.
Mais je ne
voulais pas m'y aventurer plus.
>prendre rocher gris
Voilà
qui fut fait.
>sud
Dans la nuit
La
plage était un espace un peu vide et triste, constitué d'une bande de
sable
guère large, mais qui s'étendait à perte de vue vers le sud. Des dunes
à l'est
m'empêchaient de remonter vers la route bordée d'arbres plus haut, mais
un
passage au nord permettait de quitter la plage. Vers l'ouest, la mer
tourmentée
ne me disait rien qui vaille.
Un instrument de musique reposait au sol.
Je pouvais voir aussi une roche de basalte et une roche
noire.
>prendre rocher noir
Voilà
qui fut fait.
>prendre rocher de
basalte
Voilà qui fut fait.
>examiner l'instrument
de musique
Il s'agissait d'un instrument rond,
un peu comme un ocarina, avec des gravures
maléfiques. Il semblait flotter dans l'air.
>prendre l'ocarina
L'ocarina
se déplaça lorsque je cherchai à l'agripper, pour ensuite se poser sur
une dune plus loin.
>poser rocher noir sur
les dunes
Cela semblait une bonne idée de poser
cela près de l'instrument.
Je plaçai la roche noire sur les dunes.
>poser rocher gris sur
les dunes
Cela semblait une bonne idée de poser
cela près de l'instrument.
Je plaçai la roche de quartz grise sur les dunes.
>poser rocher de
basalte sur les dunes
Cela semblait une bonne
idée de poser cela près de l'instrument.
Je plaçai la roche de basalte sur les dunes.
>poser rocher de
granite sur les dunes
Cela semblait une bonne
idée de poser cela près de l'instrument.
Finalement, l'agencement des pierres disposées autour de l'ocarina
allait
complètement l'emprisonner. Le vent ne pourrait plus jouer ses notes
outrageuses
dans l'instrument démoniaque. Je plaçai la roche de granite sur les
dunes.
>prendre l'ocarina
Je
pus enfin prendre possession de cet instrument, en bouchant avec mes
mains le
sifflet qui lui donnait vie.
Soudain, la scène parut se dissoudre, et je retrouvai ce
lieu qui commençait à
m'être familier : j'étais de retour dans la roulotte.
À la croisée des Lieux
Communs
Jusqu'au dénouement ultime de mon étrange exploration, je
ne pus clairement
saisir la réelle nature de cet endroit.
/.../
Enveloppée par des ombres vivantes, la sorcière attendait,
caressant sa boule de
cristal.
Je pouvais voir aussi une carte postale, un ours en peluche
moisi, un vieux
livre poussiéreux (qui était fermé), une boule de cristal, une armoire,
une
table et un tiroir (contenant un sablier).
[Mon score venait d'augmenter de quatre points.]
>secouer le globe de
neige
(je tentai d'abord de prendre le globe de
neige)
Je retournai le globe pour pouvoir admirer la neige synthétique qu'il y
avait à
l'intérieur.
Mais au moment où je reposai le globe, je sentis les contours de la
roulotte se
troubler, et ma tête tourner comme si c'était elle que j'avais secouée
en tout
sens...
L'intérieur
de la fuste
Au terme d'une errance dans des éthers dont je ne me rappelais plus ni
la
consistance ni l'apparence, je me retrouvai debout dans un petit chalet
rustique
mais confortable. Les murs en rondins bruts contrastaient vivement avec
les
intérieurs victoriens auxquels j'étais habitué, mais l'impression
n'était pas
déplaisante, bien au contraire. Une cheminée en pierre, bien qu'elle fut
éteinte, apportait un sentiment de confort supplémentaire à cette pièce
unique.
Une porte sans vitrage donnait sur l'extérieur.
Je pouvais voir des vêtements de paysan et une chaise.
La neige dans le globe retomba complètement.
[Mon score venait d'augmenter de un point.]
>regarder
L'intérieur de la fuste
J'étais dans un petit chalet en rondins, dont la rusticité et la
simplicité
m'étaient agréables. Une cheminée en pierre apportait un sentiment de
confort
supplémentaire à cette pièce unique.
Au-dehors le soleil couchant d'été apportait des tonalités apaisantes
pour mon
esprit.
Je pouvais voir des vêtements de paysan et une chaise.
>sortir
Dehors
Les
environs étaient constitués de prairies verdoyantes, que l'on pouvait
admirer en contrebas. Les collines un peu plus loin étaient couvertes de
pâturages.
>entrer
L'intérieur de la fuste
/.../
Je pouvais voir des vêtements de paysan et une chaise.
>utiliser la chaise
À
ce moment mon corps fut pris d'engourdissement et de lassitude intense,
et au
bout de quelques instants je m'endormis profondément.
Après un repos sans rêve qui me
parut une éternité, je me
réveillai avec des
courbatures un peu partout dans le dos et la nuque. Étrangement, le
foyer était
alors allumé, des flammes vives venaient apporter un peu de gaieté dans
un
environnement dorénavant sinistre.
>regarder
L'intérieur de la fuste (sur la chaise)
Le vieux chalet était assez délabré et relativement sale. La cheminée
en pierre
était la seule trace de civilisation dans cet endroit.
Je pouvais voir des vêtements de paysan.
>me lever
Je
descendis de la chaise.
L'intérieur de la fuste
Le vieux chalet était assez délabré et relativement sale. La cheminée
en pierre
était la seule trace de civilisation dans cet endroit.
Je pouvais voir des vêtements de paysan et une chaise.
>casser la chaise
Je
cassai la chaise en plusieurs morceaux.
>attacher vetements au
pied de chaise
Je déchirai le vêtement en
morceaux pour l'attacher au morceau de bois, faisant
ainsi une sorte de torche que je pris avec moi.
[Mon score venait d'augmenter de un point.]
>allumer la torche
J'allumai
la torche en la mettant dans le feu.
>eteindre le feu
J'éteignis
le feu en l'étouffant progressivement.
>fouiller la cheminee
Il
y avait une sorte de caillou dans les cendres.
>prendre la pierre
Voilà
qui fut fait.
>casser la pierre
En
frappant le rocher, la bogue qui l'entourait se brisa, et à l'intérieur
un
cristal transparent se révéla à mes yeux.
[Mon score venait d'augmenter de un point.]
>sortir
Dehors
Un
hiver qui semblait avoir duré éternellement recouvrait les pentes
environnantes. Une sensation de calme sans limite venait apaiser mon
esprit,
mais je n'avais pas l'impression d'être tout à fait seul ici. Il n'y
avait pas
d'humains à proximité, mais des animaux, et peut-être, autre chose
encore ? En
tout cas la seule piste praticable se trouvait vers une vallée un peu
plus au
nord.
Par quel phénomène hors du commun cela avait-il pu arriver ? Combien de
temps
s'était écoulé durant mon assoupissement ? Je ne l'ai jamais su, mais
cela
n'était rien face à ce qui allait se dérouler par la suite.
>aller au nord
Dehors
Après
quelques minutes de marche dans la neige poudreuse et délicate,
j'atteignis la vallée un peu plus en bas. L'espace n'était pas si grand
en fait,
et je pouvais seulement encore avancer un peu plus, mais il était vain
et sans
doute dangeureux d'essayer d'entrer dans la forêt alentour.
>nord
Dehors
J'arrivai
au bout de cette vallée, face à la montagne qui assombrissait tout ce
qui était à sa base. J'eus un fort sentiment d'oppression, diminué
malgré tout
par l'étonnement de m'être retrouvé dans ce monde, qui m'apparaissait
comme un
rêve fou et unique.
>regarder la foret
Les
arbres étaient trop éloignés pour pouvoir les détailler, et je ne
souhaitais
vraiment pas m'approcher de ces bois sur les côtés, certainement emplis
d'animaux sauvages et sanguinaires. La montagne la plus proche quant à
elle
semblait totalement inaccessible, sauf par une grande ornière vers le
nord,
nord-ouest, laquelle était envahie de végétaux.
Dans le crépuscule qui s'annonçait, les ombres de la
montagne s'étiraient
tragiquement sur l'espace dégagé de la petite vallée.
>regarder la montagne
Une
forêt recouverte de neige entourait à perte de vue cette vallée
encaissée
entre deux grands monts entourés de brouillard.
L'unique accès à une des montagnes, par l'ornière au nord-ouest, était
bloqué
par de la végétation dense et desséchée.
>bruler la vegetation
Avec
ma torche, j'allumai un feu dans les végétaux secs devant moi, et cela
brûla tout ce qui entravait mon passage, révélant un chemin en
direction du
flanc de montagne, qui empruntait une ornière menant derrière un gros
mur de
pierre au nord ouest.
Un oiseau noir passa rapidement au dessus de moi, se
dirigeant vers la montagne
sombre avec un croassement lugubre, et disparaissant ensuite de ma
vision.
>aller au nord-ouest
Sur un col glacial
Le
chemin passait assez près des premiers arbres de la forêt, mais
heureusement
cela ne dura pas bien longtemps, et après quelques centaines de mètres
j'arrivai
sur un terrain complètement à découvert, qui traversait un gigantesque
fossé où
la roche avait été comme violemment arrachée à la montagne sur une
dizaine de
mètres de large.
Puis le chemin monta brusquement, pour rejoindre ensuite de hautes
marches
taillées dans la roche. Il n'y avait pas de rambarde ni de garde-fou
ici, et au
bout d'une centaine de marches, je me retrouvai à une hauteur
impressionnante,
un faux pas devenant ici mortel. Je ne pus que continuer vers l'ouest à
ce
niveau, tout en espérant qu'il n'y eût pas subitement une brusque
rafale de vent
qui aurait pu m'entraîner en bas.
>ouest
Dans la montagne
Ayant
passé un gros rocher qui cachait la vallée plus bas, je fis face à une
ouverture dans le côté de la montagne. Diamétralement opposée, la
montagne
jumelle présentait une ouverture similaire, vers un univers que je
n'eus jamais
le loisir d'explorer par la suite. En passant cette entrée je découvris
avec
stupéfaction, au bout d'un tunnel éclairé par son extrémité, qu'elle
menait vers
un cratère dans la montagne.
Il y avait une sorte de brouillard au centre de cette vallée, un voile
de brume
propre à cacher des créatures monstrueuses ou des mystères effrayants.
Je pouvais voir un pilier.
>nord
Dans la montagne
La brume se dissipait au fur et à mesure que j'approchais du centre du
cratère.
Il s'avérait qu'en fait ce centre n'était pas plat comme le reste, mais
il
supportait une assez grande colline, dans laquelle étaient creusées des
ouvertures. Le plus impressionnant en ces lieux était la porte à double
vantaux
qui avait été comme enchâssée dans la pente, pour en protéger les
mystères.
Je pouvais voir de monumentales portes de bronze.
Je me sentais perdu dans cette immensité. Soudain une
bourrasque de vent
éteignit ma torche de fortune. Heureusement il faisait encore assez
clair pour
se diriger ici, grâce au clair de lune.
>regarder la porte
J'apercevais
à travers la brume diffuse de cette nuit, éclairée faiblement par
une lune nonchalante, des portes en bronze de taille herculéennes,
grandes comme
peut-être huit fois ma taille. Nul doute quant à l'origine
extra-humaine de
cette construction. À moins que ceci n'ait été réalisé dans des temps
immémoriaux, quand les hommes étaient reliés au divin d'une toute autre
manière
qu'à notre époque moderne...
>ouest
Dans la montagne
Je
longeai la périphérie de la montagne, et arrivai sur un autre côté,
semblable
en tout point au reste de l'endroit, mais sans sortie vers la vallée
au-dehors.
Par contre une assez grande fosse avait été creusée là, avec une pente
douce
pour y accéder.
>regarder le bloc de
glace
Parmi divers blocs qui s'étaient formés
là au cours des temps, celui-ci était un
peu plus étrange que les autres, en présentant des reflets sombres et
inquiétants.
>fouiller le bloc de
glace
Une forme sombre et vaguement humaine
semblait emprisonnée dans cette glace.
>sud
Dans la montagne
Le
cratère de la montagne renfermait un vallon aux dimensions hors-normes.
Je pouvais voir un pilier.
>regarder le pilier
C'était
un pilier effilé, mais avec une large base, tout en granit noir et
entouré d'un escalier du même granit qui montait à perte de vue vers le
ciel.
C'était une tour de Babel élevée sans doute avant la construction de
Babylone et
d'Etemenanki, alors que le puissant Mardouk n'était qu'un enfant
inoffensif, et
tout ceci à la gloire de Dieux bien plus anciens et cruels. Mais alors
que la
mythique citée antique devait resplendir de gloire et résonner des
chants et des
fêtes, on ne pouvait imaginer cet endroit que comme éternellement
lugubre et
vide, le théatre de rituels honnis et interdits.
>monter
Au
prix d'un effort surhumain, je gravis les centaines de marches
irrégulières
qui s'enroulaient autour de ce pilier.
En haut du pilier
La fin des escaliers arrivait à l'air libre, formant une plate-forme
large à peu
près comme la cabane que je venais de quitter, et le vent me pressait
contre les
bords sans rambarde. Le sommet de la tour était hors d'atteinte, aux
confins du
ciel, et sans moyen d'y accéder pour un humain.
Je pouvais voir un support métallique (qui était vide).
>mettre le cristal sur
le support
Le cristal semblait être taillé pour
cet emplacement.
Un rayon de lune traversa le cristal pour aller se perdre
au pied de la muraille
à l'est.
>tourner le support
Je
tournai la base du support vers le nord.
Un rayon de lune traversa le cristal avec une lumière
électrique pour aller se
refléter devant moi, vers le nord. La lumière en était atténuée par la
brume,
mais un imposant halo doré illuminait toute la vallée.
>tourner le support
Je
tournai la base du support vers l'ouest.
Un rayon de lune traversa le cristal avec une lumière
électrique, pour aller se
refléter avec un éclat vif sur une surface en contrebas. Et au bout
d'un moment,
cet éclat diminua pour enfin se résorber totalement après quelques
minutes, ne
laissant plus que le rayon de lune se perdre dans le lointain.
>attendre
Le
temps passait, mais les doutes demeuraient.
Un rayon de lune traversa le cristal avec une lumière
électrique pour aller se
perdre dans le lointain, vers l'ouest.
>prendre le cristal
Voilà
qui fut fait.
>descendre
Dans la montagne
Le
cratère de la montagne renfermait un vallon aux dimensions hors-normes.
Je pouvais voir un pilier.
>nord
Dans la montagne
La brume se dissipait au fur et à mesure que j'approchais du centre du
cratère.
Il s'avérait qu'en fait ce centre n'était pas plat comme le reste, mais
il
supportait une assez grande colline, dans laquelle étaient creusées des
ouvertures. Le plus impressionnant en ces lieux était la porte à double
vantaux
qui avait été comme enchâssée dans la pente, pour en protéger les
mystères.
Je pouvais voir de monumentales portes de bronze.
La lumière dorée s'estompa alors. Un grand bruit résonna vers le nord
et donna
matière à l'écho.
>entrer
En
passant le seuil de ce tombeau, le temps me donna soudainement
l'impression
d'être aussi tangible que l'espace, et j'eus le sentiment de faire un
retour
dans le passé.
Dans le temple hors du
temps
L'intérieur de cette sorte de nécropole dépassait tout ce que
l'imagination
pouvait concevoir, à la fois en grandiloquence, en esprit, en démesure
et en
horreur. Ceux qui avaient construit et décoré cet endroit étaient très
certainement morts fous, à moins qu'il ne s'agisse d'une toute autre
trempe
d'humains ou de créatures dont la volonté dépassait le bien et le mal.
L'espace qui s'étalait sous mes yeux fiévreux semblait infini, et
pourtant un
sentiment d'oppression récurrent m'empêchait de goûter pleinement aux
volumes
illimités de cet intérieur. Des sons et des odeurs subtils m'enivraient
de
plaisir, tandis qu'une sourde vibration venait me soulever le coeur et
provoquait chez moi de nauséeuses pensées suicidaires.
Dans un coin de cet endroit se trouvait un brasero qui lançait des
lueurs
sinistres.
Un homme habillé de façon primitive se tenait là.
Un animal inquiétant voletait dans le fond de la nécropole.
Je pouvais voir aussi une statuette.
>regarder le monstre
C'était
une sorte de créature se situant à moitié entre le règne des insectes et
celui des chauves-souris. Elle possédait un gros corps gris
semi-translucide de
la taille d'un homme, avec un abdomen ressemblant à celui d'une guêpe,
des ailes
démoniaques et des pattes griffues redoutables. Sa tête surmontée de
deux
antennes ressemblait à un crâne de cheval, mais pourvu d'une mâchoire
imposante
avec des dents comme des poignards.
La créature devint de plus en plus agressive, et se préparait à
m'attaquer.
C'est alors que l'homme près de moi tira de sa veste un long couteau
taillé dans
un silex bleuté. Il se jeta sur la bête, et il s'ensuivit un combat
sanglant
entre les deux protagonistes.
>regarder l'homme
L'homme
avait un aspect rude. Il ressemblait aux hommes de Cro-Magnon tels
qu'ils étaient décrits dans la plupart des livres de paléoanthropologie.
Pourtant il présentait une figure joviale et sympathique, comme
certains oncles
lointains que l'on retrouvait après des années de séparation.
L'homme se battait courageusement contre la créature ailée.
>attaquer le monstre
Avec
nos forces réunies, nous pûmes tuer la bête. Pris par une curiosité
morbide, j'allais examiner son cadavre, quand l'homme me repoussa
violemment en
arrière.
L'abdomen de l'animal se mit alors à rougir et provoqua une fumée
épaisse et
pestilentielle. A travers la fumée je pus voir ce que je n'aurais
jamais cru
possible : la créature se dématérialisa doucement et disparut en
provoquant un
souffle qui nous fit tomber tous les deux.
>donner le cristal a
l'homme
L'homme sourit et sortit d'une poche de
ses guenilles une statuette similaire à
celle qu'il était en train de sculpter, qu'il m'offrit en échange.
Soudain, la scène parut se dissoudre, et je retrouvai ce
lieu qui commençait à
m'être familier : j'étais de retour dans la roulotte.
À la croisée des Lieux
Communs
Jusqu'au dénouement ultime de mon étrange exploration, je
ne pus clairement
saisir la réelle nature de cet endroit.
/.../
Enveloppée par des ombres vivantes, la sorcière attendait,
caressant sa boule de
cristal.
Je pouvais voir aussi une carte postale, un ours en peluche
moisi, un vieux
livre poussiéreux (qui était fermé), une boule de cristal, une armoire,
une
table et un tiroir (contenant un sablier).
[Mon score venait d'augmenter de quatre points.]
>regarder la statuette
La
statuette représentait une femme, qui pouvait bien symboliser une
déesse aux
yeux de celui qui l'avait sculptée.
>prendre la carte
postale
J'allais toucher cette carte, quand un choc dans mon corps me fit perdre
connaissance. Lorsque je me réveillai, je me retrouvai ailleurs.
Entrée du musée
J'étais dans le hall d'entrée du musée Harthrowe, où semblait se
dérouler une
exposition de pièces rassemblées autour du thème "L'au-delà dans les
civilisations anciennes", notamment dans les civilisations égyptiennes,
grecques, aztèques et nordiques. Dans le hall en lui-même, il n'y avait
pas
grand-chose à voir : tout droit, au nord, un large escalier de marbre
menait à
la première salle de l'exposition, consacrée à l'Égypte ancienne ; de
part et
d'autre des marches, deux pots de fleurs égayaient un peu le lieu,
d'architecture somme toute un peu froide.
À l'ouest, se trouvait la porte fermée du bureau du gardien
du musée, portant
l'inscription "INTERDIT AU PUBLIC".
[Mon score venait d'augmenter de un point.]
>aller au nord
Salle de l'Égypte Ancienne
Il s'agissait de la première salle de l'exposition, consacrée à l'Égypte
Ancienne. On pouvait y voir divers papyrus couverts de hiéroglyphes, ou
d'autres
encore dessinés représentant les différentes étapes après la mort, la
pesée de
l'âme par les divinités, etc. Une planche explicative du musée était
clouée au
mur, détaillant les processus intervenant dans l'embaumement du défunt.
Mais la
chose la plus attirante dans cette salle était sans conteste l'imposant
sarcophage qui y trônait : massif et beau, je le trouvais tout
simplement
fascinant. Que le musée ait réussi à s'en procurer un était
extraordinaire.
Un sarcophage imposant trônait dans un coin de la pièce.
>regarder le sarcophage
Je
m'approchai du sarcophage. Il était massif et rutilant, incrusté de
pierreries. Comme tous les sarcophages de cette époque, il avait forme
et figure
humaine : son couvercle était peint à l'effigie d'un homme. J'admirai
ce bel
ouvrage, qui témoignait d'une grande maîtrise technique de cette
civilisation ;
à côté d'un tel sarcophage, force est de constater que nos cercueils
font pâle
figure !
>nord
Salle nordique
Cette
salle était consacrée aux civilisations nordiques. Du fait du nombre
limité de pièces archéologiques relatives à ces civilisations, il
semblait
normal que ce musée n'aie pu s'en procurer beaucoup. Il s'agissait de
vieux
manuscrits, remarquablement conservés d'après ce que je pouvais en
juger,
agrémentés de planches explicatives. Je pus voir qu'il était détaillé
ce qu'il
était censé advenir après la mort, et des termes nordiques tels que le
Valhalla
ou le Gimble retinrent mon attention.
Un sarcophage imposant trônait dans un coin de la pièce.
>regarder le sarcophage
Je
regardai le sarcophage de plus près. Je n'en croyais pas mes yeux : il
ressemblait tellement à l'autre, celui que je venais de voir,
c'était... C'était
le même ! Incrédule, je me demandai comment cela était possible : je
venais de
le voir ailleurs quelques instants auparavant ! Tout était exactement
comme si
le sarcophage m'avait suivi... Je frémis à cette idée. C'était
ridicule, et
pourtant mon coeur se mit à battre plus vite. Quelque chose n'allait
pas...
>est
Salle aztèque
Je me trouvais dans la salle consacrée à la civilisation aztèque. Il y
avait de
nombreux codex, ces parchemins dessinés représentant diverses scènes,
qui
allaient de scènes de bataille aux scènes de sacrifice rituel. De
nombreux
objets étaient aussi présents : couteaux de sacrifice incrustés de
pierreries,
masques funéraires, statuettes de divinités...
Au nord, une porte donnait sur la réserve. Je me rappelai
que j'avais entendu
dire que les réserves des musées contiennent en général des objets qui
n'appartiennent pas à la collection exposée, ou des objets jugés trop
fragiles
ou trop dangereux pour être montrés au public... Quoi qu'il en soit, un
écriteau
indiquait "INTERDIT AU PUBLIC".
Un sarcophage imposant trônait dans un coin de la pièce.
>ouvrir la porte
Il
n'y avait aucun intérêt à essayer de pénétrer dans la réserve ; et de
toute
façon, elle était fermée à clé.
>regarder le sarcophage
Mon
Dieu, encore le même sarcophage. C'était impossible, il ne pouvait pas
avoir
encore une fois changé de place en si peu de temps !
Tout à coup, quelque chose d'irréel se produisit : je vis
les yeux du sarcophage
changer de couleur et briller d'un halo rouge ! J'étais paniqué ; je
détournai
mon regard du sarcophage. On ne pouvait pas croire à une farce : il y
avait
certainement une force maléfique à l'oeuvre dans tout ça !
Quelque chose, quelqu'un, une force maléfique était
derrière tout ça, j'en étais
intimement convaincu. Ce halo... Il m'avait comme transpercé du regard,
il
m'avait ébloui, et je sentais dans ce signe un présage funeste...
J'avais peur.
Il fallait que je trouve un moyen de me débarrasser de cette force
maléfique,
car sinon je n'osais imaginer les conséquences...
>sud
Salle de la Grèce Antique
La salle consacrée à la Grèce antique était superbement décorée : on
pouvait y
admirer des fresques et des mosaïques, qui représentaient pour la
plupart le
trajet de l'âme dans l'au-delà. On pouvait y voir les Enfers, et je
reconnus la
barque de Charon sur le Styx, Sisyphe, Hadès, et les Champs-Élyséens.
Sur les
murs, des panneaux faisaient ressortir en grand des citations de grands
auteurs
grecs à propos des Enfers...
Un sarcophage imposant trônait dans un coin de la pièce.
>regarder le sarcophage
Je
frémis en repensant à la lueur irréelle qui avait fait briller les yeux
du
sarcophage. Il fallait que je me dépêche pour trouver un moyen de
lutter contre
cette force maléfique !
>sud
Je
ne pouvais aller dans cette direction. La salle consacrée à l'Égypte
antique
se trouvait à l'ouest. Celle consacrée à la civilisation aztèque était
au nord.
>ouest
Salle de l'Égypte Ancienne
/.../
Un sarcophage imposant trônait dans un coin de la pièce.
>sud
Entrée du musée
J'étais dans le hall d'entrée du musée Harthrowe, /.../
À l'ouest, se trouvait la porte fermée du bureau du gardien
du musée, portant
l'inscription "INTERDIT AU PUBLIC".
>regarder la porte
La
porte, fermée, portait l'inscription "INTERDIT AU PUBLIC".
>ouvrir la porte
Elle
semblait être fermée à clé.
>frapper la porte
"Laissez-moi
tranquille, je travaille !"
>regarder le pot
Un
pot de jolies fleurs, fraîchement arrosées par le gardien, apparemment.
Alors
que je m'approchais pour en sentir le parfum, un éclat de voix dans le
hall me
fit sursauter, et je heurtai le pot de ma main. Le pot s'écrasa au sol
avec un
grand fracas. Je m'écartai vivement du pot brisé - juste à temps, car le
gardien, ayant entendu le bruit, ouvrit la porte de son bureau, furieux.
"Ah, encore ! Ah, les sales gosses ! Vous les avez vus,
monsieur ?"
Je haussai les épaules en signe d'impuissance. Il soupira,
maugréa, et sortit de
son bureau avec une petite pelle pour ramasser les débris, laissant la
porte de
son bureau ouverte.
>entrer
Bureau du gardien
J'étais
dans le bureau du gardien. Je voyais un bureau couvert de documents
administratifs, quelques chaises chaises de part et d'autre du bureau
et une
tasse de café.
Derrière moi, la porte du bureau était entrouverte.
Sur un panneau était accroché le trousseau de clés du
gardien du musée.
>prendre les cles
Voilà
qui fut fait.
>sortir
Alors
que je m'apprêtais à sortir du bureau, je tombai nez-à-nez avec le
gardien
! D'un air méfiant, il me questionna :
"D'où vous venez, vous ? Qu'est-ce que vous faisiez dans
mon bureau ?
- Euh... bredouillai-je d'un air gêné. Rien, en fait je cherchais les
toilettes,
je suis rentré là par inadvertance, et... Ne vous inquiétez pas, je
n'ai rien
touché !"
Le gardien me regarda d'un air mauvais : "Ouais, c'est ça... Allez,
ouste,
fichez le camp !"
Il rentra dans son bureau et claqua la porte. J'avais eu
chaud...
Entrée du musée
J'étais dans le hall d'entrée du musée Harthrowe, /.../
À l'ouest, se trouvait la porte fermée du bureau du gardien
du musée, portant
l'inscription "INTERDIT AU PUBLIC".
>nord
Salle de l'Égypte Ancienne
/.../
Un sarcophage imposant trônait dans un coin de la pièce.
>est
Salle de la Grèce Antique
/.../
Un sarcophage imposant trônait dans un coin de la pièce.
>nord
Salle aztèque
/.../
Un sarcophage imposant trônait dans un coin de la pièce.
Au nord, une porte donnait sur la réserve. Je me rappelai
que j'avais entendu
dire que les réserves des musées contiennent en général des objets qui
n'appartiennent pas à la collection exposée, ou des objets jugés trop
fragiles
ou trop dangereux pour être montrés au public... Quoi qu'il en soit, un
écriteau
indiquait "INTERDIT AU PUBLIC".
>ouvrir la porte
J'ouvris
la porte de la réserve, pensant qu'il y aurait peut-être quelque chose
d'intéressant qui aurait pu me permettre de me débarrasser de la
créature
malfaisante qui semblait prête à se réveiller dans le sarcophage -
n'importe
quoi, à vrai dire : hallebarde, bouclier, sortilège... De toute façon
la réserve
était à peu près ma seule chance de trouver un objet utile - je n'avais
en tout
cas rien trouvé dans les autres pièces...
>entrer
Réserve
La pièce était sombre, et la seule chose qui me permettait de
distinguer quelque
chose était un peu de lumière filtrant à travers une fenêtre aux volets
clos.
Elle était d'après ce que je pouvais voir remplie d'objets d'art ; je
distinguais des membres de statues, des tableaux... Tous ces objets
étaient
propriété du musée ou simplement prêtés ; un grand capharnaüm d'objets
d'art qui
donnait envie de s'y attarder, d'autant plus que j'étais absolument
seul.
Cependant, je n'avais pas le temps de regarder ailleurs : il fallait
que je
trouve un moyen de neutraliser la force maléfique au plus vite.
La porte de la réserve était ouverte.
Je pouvais voir aussi un livre d'incantations.
>lire le livre
Je
remarquai qu'il y avait une feuille qui dépassait du livre. Je la pris
: il
s'agissait de notes, prises par un lecteur des Fragments de Celaeno.
Elles
disaient ceci :
"Voilà ce que disent en substance les Fragments de Celaeno
à propos des morts-
vivants : pour faire revivre une créature, la formule à invoquer est :
"Ngha
ghaa Ia Ghphit Ia Ia Cthulhu Fhtagn", le tout prononcé d'une voix forte
et
dirigée vers la créature à faire renaître. Cette formule convoque le
pouvoir du
grand Cthulhu et ranime les morts. Mais les morts sont alors sous le
pouvoir de
Cthulhu ; de ce fait, la formule n'a pas d'intérêt si l'on n'est pas
dans le
camp de Cthulhu, car la créature se retourne contre vous... Chose
curieuse, les
Fragments de Celaeno mentionnent que "Ngha ghaa Ia Ghphit Ia Ia Cthulhu
Fhtagn
Nyagh Phgit" permet en quelque sorte (si j'ai bien compris) d'annuler
les effets
du sort : ainsi quiconque connaîtrait les deux formules peut faire
revivre les
morts et se protéger d'eux..."
Intéressant... Ainsi le sarcophage et la momie qu'il
contenait étaient sous le
pouvoir de Cthulhu, qui voulait les utiliser depuis sa ville de R'lyeh
contre
les visiteurs ?! C'était probable, étant donné que des manifestations
de Cthulhu
avaient déjà été observées dans la région... Je notai mentalement tant
bien que
mal les formules : il fallait que je m'en souvienne pour nous
débarrasser de la
momie, cette nouvelle manifestation de Cthulhu.
>est
Je
ne pouvais aller dans cette direction.
>ouest
Je
ne pouvais aller dans cette direction.
>sud
Salle aztèque
/.../
La porte de la réserve était ouverte.
Un sarcophage imposant trônait dans un coin de la pièce.
>attendre
Le
temps passait, mais les doutes demeuraient.
Tout à coup, j'entendis un grincement. Quelque chose
derrière moi bougeait,
alors que je n'avais entendu personne venir. Intrigué, je me retournai
doucement... et criai : le sarcophage bougeait ! Que se passait-il ?
Comment
cette chose pouvait-elle être possible ?
Les yeux exorbités, reculant de quelques pas, je vis,
incrédule, le couvercle du
sarcophage s'ouvrir largement, et une momie millénaire s'en extirper en
titubant. Ses yeux brillaient d'une lumière rouge malfaisante : cette
vision
d'horreur était là dans un but maléfique. Je me mis à craindre pour ma
vie...
>ngha ghaa ia ghphit
ia ia cthulhu fhtagn nyagh phgit
Je prononçai
tant bien que mal la formule que j'avais lue dans les Fragments de
Celaeno, d'une voix forte et dirigée vers la momie, mais quelque peu mal
assurée.
La formule fonctionna. Je vis la momie s'arrêter tout à
coup ; la sinistre lueur
rouge dans ses yeux disparut. L'instant suivant, elle tomba au sol en
petits
morceaux dans un craquement sinistre. J'avais réussi.
Je contemplai alors les débris de la momie. Mû par une intuition, je
décidai de
prendre avec moi un bout de bandelette.
Soudain, la scène parut se dissoudre, et je retrouvai ce
lieu qui commençait à
m'être familier : j'étais de retour dans la roulotte.
À la croisée des Lieux
Communs
Jusqu'au dénouement ultime de mon étrange exploration, je
ne pus clairement
saisir la réelle nature de cet endroit.
/.../
Enveloppée par des ombres vivantes, la sorcière attendait,
caressant sa boule de
cristal.
Je pouvais voir aussi un ours en peluche moisi, un vieux
livre poussiéreux (qui
était fermé), une boule de cristal, une armoire, une table et un tiroir
(contenant un sablier).
[Mon score venait d'augmenter de quatre points.]
>prendre le pendentif
de corail
Fasciné par le bijou, je l'effleurai
d'un doigt...
... et je perçus comme une... vibration étrange, qui
s'amplifia et en intensité,
et en amplitude, jusqu'à devenir une grande houle secouant mon corps,
et levant
les yeux à nouveau, je n'étais plus dans la roulotte.
En plein Océan
Comment pourrais-je oublier cet instant de cauchemar absolu
?
Quand, en plein Atlantique, seul sur mon voilier et abruti
de fatigue, un
mauvais coup de vent par une nuit sans lune relâcha la baume que je
pris en
plein visage, me basculant par-dessus bord ?
Comment exprimer l'indicible horreur de se savoir perdu sur
une masse d'eau
infinie, dans le noir de la nuit, alors que son navire dérive au loin
et file
sans revenir ?
J'étais perdu dans l'immensité d'un Océan noir, ballotté de
vagues en vagues et
luttant de mes dernières forces pour me maintenir hors de l'eau.
Rien autour de moi sinon l'Océan, l'Océan et au-dessus des
millions d'étoiles.
>aller au nord
Je
levai mes yeux vers Polaris, luttant contre les vagues, et avançai vers
le
Nord.
Dans un instant d'horreur, je crus voir un gigantesque
visage phosphorescent
apparaître sous les eaux.
>aller au nord
Je
levai mes yeux vers Polaris, luttant contre les vagues, et avançai vers
le
Nord.
>est
Arcturus
au levant me guidait alors que je nageais péniblement dans la houle de
l'est.
>ouest
Je
cherchai Cassiopée et son W brillant, nageant vers l'ouest dans une
pathétique tentative de rejoindre mon navire.
Une gigantesque vague obscurcit le ciel, et un instant, une
terreur cosmique
s'empara de moi alors que je me retrouvais dans le noir absolu.
>est
Arcturus
au levant me guidait alors que je nageais péniblement dans la houle de
l'est.
Incroyable...
... Impossible !
Et pourtant il était bien là : devant moi, un rocher plat,
affleurant les eaux,
battu par les vagues !
Avec mes dernières forces, je me hissai sur le
rocher dentelé qui
m'arracha les
chairs, terrifié de l'impossibilité de la chose, et pourtant si heureux
de
toucher la terre !
Je me hissai, et sur le dos, la houle venant parfois
balancer mon corps agrippé
aux aspérités, je reprenais mes forces et mon souffle dans la
contemplation
paisible des étoiles.
Ces millions d'étoiles au-dessus de moi, témoins silencieux
de mon pauvre
destin... après un temps indéfinissable où les étoiles apparaissaient
encore,
toujours plus nombreuses, je me remis debout pour inspecter les
environs.
En plein Océan, sur un
affleurement rocheux
Par un biais qui me semblait en tout points impossible, je
me trouvais sur un
rocher affleurant les eaux sombres de l'Océan, en plein milieu de
l'Atlantique,
là où n'auraient dû se trouver que profondeurs insondables.
Le rocher était effilé comme un rasoir, maintenant taché de
mon sang pour m'y
être juché et allongé de fatigue, et aucune algue ni mousse n'y
poussait, noir
et luisant comme de l'obsidienne ou de l'onyx, on y distinguait dans le
ressac
l'obscure clarté des étoiles.
Je pouvais voir une trappe de bronze.
>sud
Et
retourner dans les eaux pour y mourir bientôt ? Je n'étais pas encore
si fou.
>frapper trappe
De
rage devant mes efforts vains, je frappai sur la trappe, je frappai
encore et
encore, et par-delà cette mince issue de bronze j'entendais mes coups se
répercuter dans une vaste cavité, j'en entendais les échos, et je crus
même
entendre les pas traînants de quelque cyclopéen geôlier.
Et quand j'eus tant frappé que la trappe fut recouverte du
sang de mes poings,
alors seulement elle s'entrouvrit dans un cliquetis sinistre.
>ouvrir trappe
J'ouvrais
alors la trappe alors qu'une vague plus forte que les autres balaya le
rocher : aussitôt l'eau noire fut engloutie et dégringola le long
d'escaliers
impossibles dans des éclaboussements sans fin. Haletant, croyant perdre
la
raison, je descendis également dans cette obscure issue vers les enfers
marins.
Dans une obscurité complète, je cherchais à tâtons le long
de murs humides ma
voie, toujours plus bas sur ces marches d'inégale longueur, parfois
hautes comme
la moitié d'un homme, et au-dessus de moi, une dernière vague referma
dans un
claquement sévère la trappe de bronze.
J'étais condamné à avancer et à découvrir les merveilles ou
les horreurs de cet
inexplicable lieu.
D'interminables
escaliers
Aujourd'hui encore je me demande comment je fis pour ne pas basculer
dans la
folie.
Peut être mon esprit eut-il ce réflexe de survie de se
réfugier loin de ses
facultés d'analyse de la situation, ne se concentrant que sur la
recherche de
chaleur, de protection, d'oxygène, de repos, des besoins élémentaires
pour
vivre... car y a-t-il plus insondable horreur que celle d'être dans le
noir
absolu, au milieu et au fond d'un Océan abyssal qui d'un soubresaut ou
d'un
caprice peut vous briser entre ses doigts ?
Je descendis des escaliers pendant un temps
indéfinissable... des heures, des
jours... peut-être des minutes seulement. Je ne me souviens que d'une
chose : la
pierre était froide, parfois striée d'étranges glyphes, parfois les
marches
faisaient moins d'un demi-pouce, parfois plus. Et autre chose : l'écho
de mes
pas m'indiquait clairement que je n'étais pas dans un couloir, mais au
contraire, dans un antre aux cyclopéennes proportions.
>descendre
Les Portes Cyclopéennes de la Cité Engloutie
L'escalier titanesque aboutit enfin à une surface plane de pierre
froide et
sèche ; une fois encore, aucune limite n'était apparente, et seuls
quelques
cristaux bordant une cyclopéenne porte de métal sculpté émanaient une
faible
lumière verte tamisant l'obscurité complète.
Je pouvais voir une pierre carrée, un disque de pierre et
une pierre
trapézoïdale.
>fouiller la porte
Sous
la porte se trouvait coincée une feuille de papier jaunie.
>prendre papier jauni
Voilà
qui fut fait.
>lire papier jauni
Un
schéma tracé à la va-vite, qui représentait une portée musicale, sur
laquelle
je pouvais déchiffrer cette simple mélodie : do do mi ré ré...
>toucher pierre carree
À
peine posai-je la main sur l'étrange cube qu'il émit une vibration
sonore
grave qui me noua les tripes.
>toucher pierre carree
À
peine posai-je la main sur l'étrange cube qu'il émit une vibration
sonore
grave qui me noua les tripes.
>toucher disque
À
peine posai-je la main sur l'étrange disque qu'il émit une vibration
sonore
aiguë qui me glaça le sang.
>toucher trapeze
À
peine posai-je la main sur l'étrange trapèze qu'il émit une vibration
sonore
qui me transperça l'esprit.
>toucher trapeze
À
peine posai-je la main sur l'étrange trapèze qu'il émit une vibration
sonore
qui me transperça l'esprit.
Un déclic résonna alors avec puissance dans la pièce, au-delà des deux
grands
vantaux monumentaux.
[Mon score venait d'augmenter de deux points.]
>ouvrir la porte
Je
poussai de toutes mes forces l'un des vantaux et celui-ci céda de
quelques
centimètres dans un grincement titanesque, me laissant un mince espace
pour m'y
glisser.
>nord
Un
sentiment d'interdit remuant mes entrailles, je franchis la limite
obscure de
l'immense porte de bronze.
La Cité sous les Eaux
Résister à la folie... et contempler, dans leurs insaisissables
dimensions, les
blocs monolithiques verdâtres, alignés selon une géométrie non
euclidienne, des
statues gargantuesques et immondes gravées de hiéroglyphes dérangeants,
de tous
côtés, et même au-dessus sur un plafond lointain que je me refusais
d'imaginer.
Des globes d'argent mouvants diffusaient une lumière claire
et projetaient des
ombres dansantes tout autour.
Errer de part et d'autre dans ce silence de tombe me
ramenait inexorablement sur
une place centrale, où trônait une titanesque dalle gravée d'un Signe
des
Anciens scellant Ce Que Je Préférais Ne Pas Connaître.
Je pouvais voir une dalle scellée et un cadavre.
>fouiller le cadavre
Pliée
et recouverte de sang, je découvrais une carte pliée en quatre, et que
je
saisissais avec précautions.
>examiner la carte
ancienne
Une étrange carte de cette cité
maudite...
... avec le chemin vers la sortie... mais qui donnerait où ? L'Océan ?
Cela
méritait l'exploration, d'autant plus que je manquais de forces et que
des
éblouissements dûs à la fatigue ajoutaient à la folie de l'endroit.
J'avançai entre ces habitations monolithiques et désolées,
et un basculement
granitique assourdissant vint faire résonner toute la cité, et un
tentacule
large comme un tronc d'arbre, se tortillant de façon répugnante, surgit
de la
dalle scellée et traça son chemin, suivant ma trace.
Terrifié, je me mis à courir, enjambant d'autres cadavres,
d'autres
scientifiques exsudés de leurs chairs, et je passai même une silhouette
amaigrie, accroupie et tremblotante, qui hurlait compulsivement : "Dans
la Cité
de R'lyeh la morte, le défunt Chtulhu rêve et attend !"
Et puis je repris espoir, traversant un campement de
fortune alors que le
tentacule écrasait le malheureux que je venais de croiser, pour se
lancer à ma
poursuite à nouveau : dans une étendue d'eau noire sur un bassin morne,
un petit
sous-marin scientifique flottait.
Sans attendre, je me hissai à bord.
Petit sous-marin
scientifique
C'était un petit sous-marin scientifique, composée d'une
seule cabine pouvant
accueillir six hommes. Tout le matériel emporté avait été déchargé sur
la grève,
mais tout semblait en état de marche, et même plus, quasiment neuf et
de haute
technologie.
Pour la première fois depuis des heures qui me semblaient,
dans le reflet de mes
souvenirs, des années, je me retrouvais enfin dans un univers qui
rappelait
l'humanité.
Dans un coin du sous-marin, une créature humanoïde
ressemblant vaguement à une
femme était enchaînée et s'agitait en tous sens.
>attendre
Le
temps passait, mais les doutes demeuraient.
Dans un gargouillis mêlé d'éclats métalliques, je devinai
qu'à l'extérieur, le
tentacule géant était en train de tout écraser.
>attendre
Le
temps passait, mais les doutes demeuraient.
Le tentacule frôla le sous-marin, le faisant basculer et je
tombai brusquement
sur le panneau de contrôle. Par un hasard fatal, le sous-marin se mit
en marche
et commença à s'enfoncer dans les eaux.
>attendre
Le
temps passait, mais les doutes demeuraient.
Au travers du hublot, je vis le tentacule s'enrouler autour
du sous-marin.
>regarder la creature
Attachée
par des chaînes plus solides qu'il n'en paraissait pour les muscles
d'un être humain normal, une étrange créature, qui eut pu être une
femme, et qui
était sans doute une femelle de cette race maudite que l'on nomme
"profond",
accroupie dans un coin du sous-marin.
Son visage avait comme fondu, puis avait été comme tiré et
aplati, sa peau
s'était recouverte d'écailles verdâtres, et quant à ses yeux... ses
pupilles
noires s'étaient diluées et occupaient tout l'espace de ses orbites
oculaires.
Dans un grincement titanesque, le sous-marin souffrait sous
la pression du
tentacule géant.
>parler avec la
femelle profond
"Entends l'appel du Rêveur de R'lyeh, mortel ! Viens me prendre le
Baiser de
Dagon !"
Un instant, je vis un oeil démoniaque où ne vivait que le
chaos passer devant un
hublot, et de ma vie je ne vis vision plus effrayante.
>embrasser la femelle
profond
Terrifié et fasciné, je m'approchai de
la créature hideuse alors qu'elle
avançait la tête et respectueusement, elle me fit don du Baiser de
Dagon.
Je vis alors qu'elle portait le beau pendentif de corail que j'avais vu
tantôt.
Le tentacule retenait de son étreinte la fuite du
sous-marin... étais-je
condamné ?
>prendre le pendentif
Voilà
qui fut fait.
Un hublot se fissura sous la pression du tentacule et un
filet d'eau surgit à
l'intérieur !
[Mon score venait d'augmenter de quatre points.]
>piloter le sous-marin
Je
n'avais pas une expérience de ce genre d'engin comme pouvaient l'avoir
certains de mes collègues, mais néanmoins ce n'était pas bien sorcier à
piloter.
Après avoir activé les magnétos pour démarrer le propulseur, je trouvai
également la commande pour envoyer une décharge de protection
électrique anti-
requin. Cela ne fut pas assez puissant pour tuer le monstre qui
s'échinait sur
la carlingue du sous-marin, mais suffit pour lui faire lâcher prise, et
je pus
repartir en direction de la surface.
Soudain, la scène parut se dissoudre, et je retrouvai ce
lieu qui commençait à
m'être familier : j'étais de retour dans la roulotte.
À la croisée des Lieux
Communs
Jusqu'au dénouement ultime de mon étrange exploration, je
ne pus clairement
saisir la réelle nature de cet endroit.
/.../
Enveloppée par des ombres vivantes, la sorcière attendait,
caressant sa boule de
cristal.
Je pouvais voir aussi un ours en peluche moisi, un vieux
livre poussiéreux (qui
était fermé), une boule de cristal, une armoire, une table et un tiroir
(contenant un sablier).
[Mon score venait d'augmenter de un point.]
>prendre l'ourson en
peluche
Intrigué, je tendis la main vers l'ours.
Je fus alors comme aspiré, et plusieurs souvenirs paisibles
et heureux de mon
enfance me revinrent en l'espace de quelques secondes, alors que tout
autour de
moi s'assombrissait, et quand je relevai les yeux, à ma totale
stupéfaction, je
me retrouvai ailleurs.
Étrange Pièce
Une sourde angoisse serra ses doigts sur ma gorge quand je
saisis l'endroit dans
lequel je me trouvais.
Ce n'était pas parce qu'il était sans issue, sans porte ni
fenêtres, ni toit, ni
trappe. Ce n'était pas non plus parce que la lumière y était ténue,
apparaissant
depuis une phosphorescence laiteuse émanant des murs.
Non : pourquoi je fus terrifié dans l'instant, c'est parce
que les murs étaient
peints d'une fresque en pastels reprenant en détail la chambre de mon
enfance,
avec le souci minutieux d'un aliéné qui aurait consacré des années à
l'exécution
d'une terrible farce.
Je pouvais voir un livre relié.
[Mon score venait d'augmenter de un point.]
>regarder les murs
Seigneur...
c'est là que j'ai vécu mon enfance...
... Une petite bibliothèque bleue supportant des romans
d'aventure...
>regarder bibliotheque
Ah,
ma petite bibliothèque bleue. Un peu défraîchie, mais je ne l'aurais
changée
pour aucune autre.
>regarder les romans
Ces
romans me permettaient de m'évader de l'horreur quotidienne, et ont
contribué à me donner le goût de l'aventure. Cela fut-il bénéfique ? Je
l'ignore
toujours.
>regarder la fresque
Seigneur...
c'est là que j'ai vécu mon enfance...
... Des cubes de bois représentant des scènes des mille et
une nuits...
>regarder les murs
Seigneur...
c'est là que j'ai vécu mon enfance...
... Une photo de mon grand-père accrochée au mur...
>regarder les murs
Seigneur...
c'est là que j'ai vécu mon enfance...
... Des piles de feuilles griffonnées de dessins d'enfants
et de mes premières
histoires, dissimulant un couteau de boucher ensanglanté...
>regarder les murs
Seigneur...
c'est là que j'ai vécu mon enfance...
... Mon lit d'enfance, avec encore la marque de mon corps
d'y avoir lu toute une
après-midi, un tentacule gluant surgissant depuis l'ombre sous
celui-ci...
>regarder les cubes
J'avais
peu de souvenirs de ma petite enfance, mais s'il y avait bien une chose
dont je me rappelais, c'étaient ces cubes avec lesquels je jouais des
heures
durant.
>lire le livre
J'ouvris
le livre au hasard, et les premiers mots que j'y vis alors me
frappèrent de stupeur : c'était ma vie, ma vie racontée dans ses
moindres
détails, jusqu'aux secrets que je croyais les plus cachés, jusqu'aux
épisodes
enfouis et oubliés, et le tout, sur deux pages seulement.
Comme lorsque vous regardez le firmament, où plus vous
attendez, plus le nombre
d'étoiles visibles augmente, je croyais ainsi voir des lignes et
d'autres
détails apparaître dans leur effarante réalité.
Et malgré moi, je posai les yeux sur les dernières lignes
en bas de la page de
droite, et ce que j'y lus me bouleversa à en perdre la raison, car ces
lignes
disaient :
"Alors il se saisit du couteau et se le planta dans le
coeur. Quelques instants
plus tard..."
Mes doigts tremblants se résolurent à tourner la page, mais
alors, un mince
objet métallique, coincé entre les pages, tomba sur le sol en
résonnant, et j'en
laissai échapper le livre qui se referma dans un claquement sec.
>prendre le couteau
La
présence de ce couteau me mettait mal à l'aise, mais je sentais une
pulsion
au fond de moi qui m'encourageait à m'en emparer.
Voilà qui fut fait.
>lire le livre
J'ouvris
le livre à nouveau, mais avec rage, avec désespérance, je ne parcourus
que des biographies de personnes inconnues ; j'y passai des minutes ou
des
heures, mais sans retrouver la page à mon nom. Pourtant, je n'avais pas
rêvé, je
savais que cette page existait.
En vain.
Je me résolus à lire l'introduction qui s'exprimait en ces
mots :
"Voici le livre des destinées.
Chacun ouvrant ce livre y trouvera sa destinée, du début à
la fin, en termes
précis, mais seulement la première fois qu'il ouvrira ce livre. Il ne
lui sera
plus possible par la suite de retrouver ces pages, quand bien même il
lirait cet
ouvrage aux pages infinies de bout en bout."
>utiliser le couteau
Je
soupesai avec un sentiment étrange la lame dans ma main. Devait-elle
être
l'instrument de mon destin ?
Il n'y avait qu'une façon de savoir si j'étais dans un
impénétrable cauchemar...
Il est curieux, pensai-je, comme l'idée de sa propre mort n'a aucune
emprise
émotionnelle sur soi, si ce n'est une morbide fascination, lorsqu'on en
a le
total contrôle...
Inspirant, je fis rapidement le décompte des dernières
choses qui me
rattachaient à la vie. Il fut très rapidement fait.
J'enfonçai d'un coup sec la lame entre mes côtes, et mon
sang chaud coula par
saccades dans mes poumons, dans une sensation de froid cosmique et de
libération
transcendentale.
Serrant l'instrument de mon destin de toutes mes forces, je
le maintins contre
mon coeur jusqu'à ce que rapidement je perde connaissance.
... Pour me réveiller en sursaut...
À la croisée des Lieux
Communs
Jusqu'au dénouement ultime de mon étrange exploration, je
ne pus clairement
saisir la réelle nature de cet endroit.
/.../
Enveloppée par des ombres vivantes, la sorcière attendait,
caressant sa boule de
cristal.
Je pouvais voir aussi un vieux livre poussiéreux (qui était
fermé), une boule de
cristal, une armoire, une table et un tiroir (contenant un sablier).
[Mon score venait d'augmenter de quatre points.]
>sentir le vieux livre
Ce
livre me rappelait ceux que je lisais dans ma jeunesse, avec leur odeur
de
papier usé. J'avais l'impression de retourner dans mes souvenirs de
jeunesse. En
ouvrant les yeux, j'étais dans un tout autre endroit, mais j'avais
toujours
l'ouvrage dans mes mains.
Jardin éclairé par la
lune
C'était un jardin fantastique, entouré par un cercle de buissons
taillés dont
quelques ouvertures s'ouvraient dans toutes les directions possibles.
Ce jardin
contenait des fleurs indéfinissables dont je ne pouvais pas percevoir
les
contours, ma vision fatiguée me laissant seulement profiter des taches
de
couleurs.
Un épervier traversa le ciel et se mit à couvert dans le
labyrinthe végétal, à
bonne distance.
[Mon score venait d'augmenter de un point.]
>replaymode
>aller au nord
Bassin d'agrément
L'espace rectangulaire délimité par les buissons touffus était bien
plus grand
ici que dans ce que j'avais pu voir précédemment. Il s'en dégageait une
impression agréable et paisible. J'avais l'impression que cette partie
faisait
la largeur du jardin complet, c'est-à-dire à peu près cinq cents pieds.
Je pouvais voir une statue.
L'air était humidifié par la rosée printanière.
>regarder la statue
J'étais
trop loin pour la voir correctement car elle se trouvait derrière le
bassin, au fond du jardin, mais c'était apparemment une nymphe en
rapport avec
les eaux de ce lieu.
Un épervier passa dans le ciel, comme une flèche, pour
ensuite disparaître
derrière un nuage gris.
>sud-ouest
Jardin d'agrément
Les haies de buissons étaient plus hautes ici, sur la périphérie du
jardin.
>sud
Jardinet
Cette
fois je crus tomber nez à nez avec lui, le spectre d'une sorte d'insecte
géant aux allures de crustacé, avec six ou huit pattes et une tête
phosphorescente...
Son ombre s'envola avec un bruit lourd, apparemment sans me voir. Il
était
parti, mais en restait-il d'autres du même acabi dans ce lieu qui
n'avait rien
de commun ? J'entrai malgré tout.
Une nuée de moucherons vint m'agacer un bref instant, avant
de repartir vers la
fraîcheur des buissons.
>regarder
Jardinet
Un
petit jardinet avec des bancs rangés en ligne.
>casser le banc
Je
retirai une des traverses du banc.
>prendre la traverse
Voilà
qui fut fait.
>nord
Jardin d'agrément
Les haies de buissons étaient plus hautes ici, sur la périphérie du
jardin.
Un martinet traversa le ciel et se mit à couvert dans le
labyrinthe végétal, à
bonne distance.
>nord
Bassin d'agrément
/.../
Je pouvais voir une statue.
Un martinet passa dans le ciel, comme une flèche, pour
ensuite disparaître
derrière un nuage gris.
>poser la traverse
sur le bassin
Je posai la lame en bois en
travers d'une partie du bassin.
Un beau papillon rouge, libre, voleta au-dessus du
labyrinthe cloisonné des
jardinets.
>monter sur la planche
Je
montais sur le bassin.
Sur le bassin je pouvais voir une planche de bois.
L'air était humidifié par la rosée printanière.
>parler avec la statue
Bien
que ses yeux restaient de pierre, la jeune nymphe s'anima et elle me
raconta sa vie : Elle était tombée amoureuse d'un faune qui ne
s'intéressait pas
à elle, celui-ci préférant sa vie volage à toute autre forme de
relation. Pour
le punir, elle lui avait volé sa flûte, mais cela n'avait pas eu l'effet
escompté, car il s'en était fort vexé, et depuis il ne voulait plus lui
parler.
De plus, elle s'était à son tour fait prendre la flûte par un animal
d'une
espèce inconnue, habitant pourtant dans les environs. Ce dernier
n'était pas
méchant, mais il avait oublié où se trouvait maintenant l'instrument.
Il lui
rendrait la flûte uniquement si on lui trouvait du raisin
rafraîchissant, qui
pourrait lui redonner la mémoire. Elle me conjura donc de l'aider à
retrouver le
bien du jeune faune car elle-même ne pouvait se permettre de quitter ce
bassin
dont elle avait la surveillance.
Un martinet passa dans le ciel, comme une flèche, pour
ensuite disparaître
derrière un nuage gris.
>sentir le livre
L'odeur
de vieux papier me transporta dans les méandres de mes souvenirs ou de
mon imagination. Je me retrouvai ailleurs, ou bien à une autre époque.
Jardinet
Un petit jardinet avec des bancs rangés en ligne.
La végétation était prise dans un écrin de givre.
>sentir le livre
L'odeur
de vieux papier me transporta dans les méandres de mes souvenirs ou de
mon imagination. Je me retrouvai ailleurs, ou bien à une autre époque.
Jardinet
Un petit jardinet avec des bancs rangés en cercle.
Je pouvais voir une vigne.
>sentir le livre
L'odeur
de vieux papier me transporta dans les méandres de mes souvenirs ou de
mon imagination. Je me retrouvai en plein milieu d'une nuit d'été, à un
moment
de ma vie qui m'évoquait des sentiments nostalgiques et moroses...
Jardin éclairé par la
lune
/.../
Un zèbre se trouvait là.
Cet animal décida encore de changer de direction, mais il
revint vite d'où il
était venu.
La chaleur estivale emplissait l'air d'un souffle
oppressant et lourd, bien
qu'il fît nuit la canicule était omniprésente.
>sud-est
Jardinet
Un
petit jardinet avec des bancs rangés en cercle.
Je pouvais voir une grappe de raisin et une vigne.
Les ombres des buissons étaient écrasées par la force de la
clarté de la lune
qui semblait être comme en plein jour, aussi il n'était pas facile de
se trouver
une place à l'abri de ces rayons brûlants.
>prendre le raisin
Voilà
qui fut fait.
Les ombres des buissons étaient écrasées par la force de la
clarté de la lune
qui semblait être comme en plein jour, aussi il n'était pas facile de
se trouver
une place à l'abri de ces rayons brûlants.
>nord
Jardin d'agrément
L'ombre d'une créature monstrueuse s'allongea lentement sur le seuil à
l'entrée
de cette partie clôturée. Cette horreur, si incongrue dans un jardin
d'apparence
si paisible, semblait avoir quelques pseudopodes ou tentacules
inquiétants, mais
avant que je puisse en faire un examen détaillé elle étendit ses
longues ailes
noires, et la vision de cette silhouette lugubre bloquant l'ouverture
vers le
jardin fit figer mon sang dans mes veines.
Mais au bout d'un temps indéterminé, l'ombre se résorba, et, poussé par
une
curiosité malsain, tout en n'étant pourtant guère rassuré, j'entrai
malgré tout.
La chaleur estivale emplissait l'air d'un souffle
oppressant et lourd, bien
qu'il fît nuit la canicule était omniprésente.
>ouest
Jardin éclairé par la lune
/.../
>nord
Bassin d'agrément
L'espace rectangulaire délimité par les buissons touffus était bien
plus grand
ici que dans ce que j'avais pu voir précédemment. Il s'en dégageait une
impression agréable et paisible. J'avais l'impression que cette partie
faisait
la largeur du jardin complet, c'est-à-dire à peu près cinq cents pieds.
Sur le bassin, une planche de bois.
Un zèbre se trouvait là.
Je pouvais voir aussi une statue.
La chaleur estivale emplissait l'air d'un souffle
oppressant et lourd, bien
qu'il fît nuit la canicule était omniprésente.
>donner le raisin au
zebre
Je tendis le raisin à l'animal, qui
hésita un moment avant de l'engloutir
voracement.
Il me regarda avec reconnaissance, ses yeux illuminés par un peu plus
d'intelligence, et après avoir tourné un peu en rond, il se dirigea
dans un coin
du jardin, et il sortit de sous un buisson un objet qui ressemblait à
une flûte.
>prendre la flute
Pendant
que j'étais en train de récupérer l'instrument, je vis du coin de l'oeil
que le zèbre était en train de repartir ailleurs, mais il n'irait sans
doute pas
très loin.
Voilà qui fut fait.
Les ombres des buissons étaient écrasées par la force de la
clarté de la lune
qui semblait être comme en plein jour, aussi il n'était pas facile de
se trouver
une place à l'abri de ces rayons brûlants.
>sud
Jardin éclairé par la lune
/.../
À l'évidence, j'étais un peu perdu.
>sud
Rotonde
Une
grande statue trônait sur un socle en granit noir. Au fond de cet
espace il
y avait une rotonde, gigantesque par rapport à la taille de ce jardin,
qui lui
était certes non négligeable, mais pas si imposant.
Un zèbre se trouvait là.
L'animal tourna les talons et se déplaça un peu.
>donner la flute au
faune
Je tendis la flûte vers le faune, et
celui-ci se baissa pour s'en emparer avec
un sourire malicieux. Il perdit alors toute pudeur, et fit également
tomber la
serviette qu'il avait autour de la taille. Il se mit ensuite à jouer un
air
enjoué sur sa flûte. Peut-être allait-il retrouver son public habituel
à partir
de ce moment...
Il fit une sorte de révérence dans ma direction, et enfin un petit clin
d'oeil.
Soudain, la scène parut se dissoudre, et je retrouvai ce
lieu qui commençait à
m'être familier : j'étais de retour dans la roulotte.
À la croisée des Lieux
Communs
Jusqu'au dénouement ultime de mon étrange exploration, je
ne pus clairement
saisir la réelle nature de cet endroit.
/.../
Enveloppée par des ombres vivantes, la sorcière attendait,
caressant sa boule de
cristal.
Je pouvais voir aussi une boule de cristal, une armoire,
une table et un tiroir
(contenant un sablier).
[Mon score venait d'augmenter de quatre points.]
>tourner le sablier
Je
fis machinalement tourner le sablier qui se mit à égrener le temps.
Le temps se mit alors machinalement à me retourner en tout sens, me
transportant
dans un nouvel environnement.
Je me retrouvai sous une tente, couché dans un sac de
couchage rudimentaire. Il
faisait un peu froid dehors, apparemment - c'était la nuit, pas un
rayon de
lumière ne me parvenait. Je regardai le sol : j'étais couché sur du
sable. Je
devais me trouver sur une plage, ou un désert. Je n'avais pas la
moindre idée de
ce que je pouvais faire ici : j'eus envie de sortir pour voir ce qu'il
pouvait
bien y avoir dehors.
Tente
J'étais sous une petite tente en toile.
Dehors, il faisait nuit.
>sortir
Le campement
Le
campement semblait complètement endormi. Il y avait là une vingtaine de
tentes disposées sans ordonnancement précis.
Vers le nord on pouvait aperçevoir la route qui menait vers ce qui était
responsable de cet attroupement en ce lieu. Il n'y avait pas de chemin
dans les
autres directions, mais il était toujours possible d'aller explorer un
peu dans
la limite du raisonnable.
Je pouvais voir ma tente.
>aller au nord
Devant le colosse
Je
me trouvais devant la statue massive autour de laquelle était basée le
campement. Depuis le sol, je me sentais tout petit, comme écrasé par la
masse
imposante de pierre qui s'élançait vers le ciel.
>regarder la statue
Ce
colosse impressionnant n'avait pas figure humaine, bien que son corps
musclé
fut vaguement humanoïde. À la place de sa tête se trouvait une longue
et forte
tentacule tournée vers le ciel. Il possédait trois jambes solidement
ancrées
dans le sol, et ses mains étaient équipées de longues griffes.
>toucher le colosse
Au
moment où je touchai l'ancienne statue, je vis mon environnement
prendre une
tonalité plus claire, non seulement par la lumière des étoiles plus
nombreuses
et plus présentes, comme je pus m'en apercevoir en levant les yeux vers
la voûte
céleste métamorphosée, mais également du fait de la lune qui donnait un
éclairage blafard et inquiétant à la scène. C'était certainement une
vision
provoquée par le contact avec cette statue, mais la scène paraissait
presque
réelle.
J'eus l'impression de retourner dans le passé, en effet la
grande idole semblait
récemment construite, la roche qui la constituait étant lisse et
fraîchement
peinte sur certains endroits. Sa surface versicolore contrastait avec
l'apparence morne qu'elle aura plus tard dans son futur, lorsque je la
vis pour
la première fois tout à l'heure. La longue tentacule qui faisait office
de tête
était d'un rouge cramoisi. En me retournant, je vis qu'un village avait
été
construit aux alentours, avec cette statue isolée en son centre. Des
hommes et
des femmes se rapprochèrent en processions mixtes, mais les têtes de
file de
chaque colonne avait des vêtements différents des autres : les uns les
avaient
rouges, les autres verts foncés, tandis que d'autres les avaient
violets ou
bleus. Selon toute apparence, tout le village était là.
Ils ne semblèrent pas me voir, et de mon côté je ne pus pas bouger
pendant tout
le déroulement de cette vision...
>toucher le colosse
Le
voile de cette vision étrange revint devant mes yeux, se superposant à
la
réalité qui s'estompait doucement. J'étais toujours au même endroit,
sans doute
à la même époque. Alors ces habitants me dépassèrent, se rassemblèrent
près d'un
puits non loin du colosse et commencèrent un rituel inconnu de la
plupart des
religions actuelles. Ce qu'ils invoquèrent par la suite me terrifia
tellement
que j'ai longtemps espéré que cela ne fut qu'un cauchemar.
Mais avant la fin de leur cérémonie, un grondement se fit
au loin, et l'horizon
se remplit de cavaliers lourdement équipés. Ils déferlèrent sur le
village,
armés de longs sabres courbes. Ils étaient en grand nombre, et
massacrèrent
sauvagement une bonne partie des habitants, comme une tempête qui se
serait
soudainement abattu sur eux, avant d'être peu à peu repoussés par les
longues
lances des hommes qui étaient retourné au village pour pour s'armer.
>toucher le colosse
Je
posai encore une fois ma main sur le colosse, et la vision des
événements
revint de nouveau, toujours aussi distincte dans ses moindres
atrocités. La
bataille continuait sans trêve ni repos. Il ne m'était pas encore
possible de
savoir qui allait l'emporter entre les deux camps, mais les villageois,
malgré
leurs lourdes pertes, semblaient les plus forts. Une belle jeune femme
du
village, richement habillée, essaya de se mettre à couvert, emportant
avec elle
un petit paquet qu'elle cacha dans le sol au nord du puits, avant de se
faire
enlever par des cavaliers.
>sud
Le campement
/.../
Je pouvais voir ma tente.
>entrer dans la tente
Tente
J'étais
sous une petite tente en toile.
Dehors, il faisait nuit.
>dormir
Je
dormis quelques heures. Mon sommeil fut malheureusement emplis de rêves
qui
étaient dans la continuation des événements de la journée, si bien que
nerveusement je ne fus pas beaucoup plus reposé que la veille au moment
de mon
réveil.
>sortir
Le campement
Il
y avait à ce moment un peu plus d'activité dans le campement. Je voyais
là
des scientifiques et des guides en tout genre. Peut-être même des
touristes...
Vers le nord on pouvait aperçevoir la route qui menait vers ce qui était
responsable de cet attroupement en ce lieu. Il n'y avait pas de chemin
dans les
autres directions, mais il était toujours possible d'aller explorer un
peu dans
la limite du raisonnable.
Je pouvais voir ma tente.
>parler avec les gens
Je
commençais à entamer une conversation avec quelqu'un quand d'autres
personnes
se joignirent à nous. Ils m'expliquèrent que tout le monde était là en
ce moment
à cause de l'attraction que représentait le colosse de pierre. Depuis
des
années, voire des siècles, il existait un tel pèlerinage qui avait
attiré de
saison en saison de nouveaux types de curieux : scientifiques,
touristes,
fonctionnaires... En tout cas si leurs raisons de venir ici étaient
variées,
tous semblaient poursuivre le même but qui était de voir "l'élu" qui
arriverait
à percer le mystère de cette statue. Une procession religieuse aurait
lieu d'ici
quelques jours si tout allait bien, celle-ci avait pour vocation de
réveiller
les anciennes forces endormies du colosse.
Ils repartirent ensuite vaquer à leurs recherches et explorations.
>regarder la tente
Une
tente en toile, avec des compartiments pour loger du matériel.
>fouiller la tente
Je
trouvai une pioche dans une des poches de la tente.
>prendre la pioche
Voilà
qui fut fait.
>nord
Devant le colosse
Je
me trouvais devant la statue massive autour de laquelle était basée le
campement. Depuis le sol, je me sentais tout petit, comme écrasé par la
masse
imposante de pierre qui s'élançait vers le ciel.
>regarder le colosse
La
figure, ou plutôt la tentacule du colosse avait disparu, mais cela ne la
rendait pas plus sympathique pour autant. Depuis que j'avais eu la
vision
cauchemardesque de la veille, cette statue me faisait horreur.
>toucher le colosse
Je
vis en imagination le puits qui était en train d'être bouché par des
terrassiers. Ceux-ci utilisaient du matériel de fortune pour mener à
bien leur
tâche. Ils étaient en train de remblayer de la terre pleine de roches
et de
cailloux pour finir de murer l'ouverture. Les hommes avaient l'air assez
pressés, et surtout assez stressés.
>toucher le colosse
Cette
vision était pleine de détails, comme si la scène se passait réellement
près de moi... il y avait le puits de l'autre fois, mais le désert était
recouvert de neige aux alentours. Une ouverture béante avait agrandi ce
puits,
et un nombre important de cadavres ensanglantaient la blancheur de la
neige. Une
pleine lune vibrante illuminait ce lieu macabre. Derrière le puits, une
sorte de
sphinx noir hurlait vers la lune, avant de s'ébrouer et de s'élancer
dans ma
direction.
Il passa à travers moi, sans y faire attention, et je vis son oeil
triple empli
de haine flamboyer en direction des montagnes au loin, avant de sauter,
toutes
ailes déployées, dans un gouffre à quelques pas d'ici.
>sud
Le campement
Il
y avait à ce moment un peu plus d'activité dans le campement. Je voyais
là
des scientifiques et des guides en tout genre. Peut-être même des
touristes...
Vers le nord on pouvait aperçevoir la route qui menait vers ce qui était
responsable de cet attroupement en ce lieu. Il n'y avait pas de chemin
dans les
autres directions, mais il était toujours possible d'aller explorer un
peu dans
la limite du raisonnable.
La foule était là.
Je pouvais voir aussi ma tente.
>sud
Dans le désert
J'étais au sud du campement.
>sud
Dans le désert
Je n'étais pas bien loin d'une sorte de puits.
>ouest
Un puits
Une
margelle en pierre dure entourait un puits rudimentaire. Des marques
sur le
puits ainsi que le sol indiquaient que ce lieu avait beaucoup souffert.
>x puits
Ce
puits était probablement à sec depuis des siècles.
>nord
Dans le désert
J'étais dans le désert.
>fouiller le sol
(l'éboulement)
Le sol semblait plus meuble à cet endroit.
>creuser le sol
(l'éboulement)
Je perçai un trou dans les gravats, et trouvait quelque chose
d'intéressant...
un petit squelette recroquevillé dans un trou hâtivement rebouché !
>utiliser la pioche
sur le sol
Je n'ai pas pu utiliser cela ainsi.
Il me fallait peut-être être plus précis.
>regarder le squelette
C'était
sans doute un squelette d'enfant humain, de par sa petite taille et sa
morphologie.
>fouiller le squelette
Je
trouvai une longue chaîne, accrochée à un des bras du squelette.
>prendre la chaine
Voilà
qui fut fait.
[Mon score venait d'augmenter de quatre points.]
>sud
Un puits
Une
margelle en pierre dure entourait un puits rudimentaire. Des marques
sur le
puits ainsi que le sol indiquaient que ce lieu avait beaucoup souffert.
>est
Dans le désert
Je n'étais pas bien loin d'une sorte de puits.
>nord
Dans le désert
J'étais au sud du campement.
>nord
Le campement
/.../
La foule était là.
Je pouvais voir aussi ma tente.
Après avoir continué un peu mes explorations dans les
environs, je me rendis
compte que l'on arrivait à la soirée, et je commençais à être un peu
fatigué de
ces marches dans le désert.
>entrer dans la tente
Tente
J'étais
sous une petite tente en toile.
>dormir
Je
dormis quelques heures. Mais au petit matin, je fus réveillé par des
cris et
des bruits de pas qui secouaient le sol.
Les pas de la créature faisaient trembler la terre.
>sortir
Le campement
Le
campement était dévasté. Comment avais-je pu échapper à ce massacre ?
Vers le nord on pouvait aperçevoir la route qui menait vers ce qui était
responsable de cet attroupement en ce lieu. Il n'y avait pas de chemin
dans les
autres directions, mais il était toujours possible d'aller explorer un
peu dans
la limite du raisonnable.
Je pouvais voir ma tente et un colosse.
Les pas de la créature faisaient trembler la terre.
>sud
Dans le désert
J'étais au sud du campement.
Les pas de la créature faisaient trembler la terre.
>sud
Dans le désert
Je n'étais pas bien loin d'une sorte de puits.
Les pas de la créature faisaient trembler la terre.
>est
Dans le désert
J'étais dans le désert.
Le silence était quasi absolu, c'est tout juste si je
pouvais entendre un
souffle de vent.
Les pas de la créature faisaient trembler la terre.
>sud
Au bord d'un gouffre
Il y avait ici un gouffre qui ne paraissait pas avoir de fond.
Les pas de la créature faisaient trembler la terre.
>attendre
Le
temps passait, mais les doutes demeuraient.
La créature arriva vers moi d'un pas lourd, faisant trembler le sol. Je
me mis
dos au gouffre, et je me tournai vers la créature qui approchait,
faisant face à
l'horreur sans nom qui me poursuivait. Je tremblai, mais je tins bon.
La créature se rapprocha, encore, et encore. J'avalai à
grand'peine ma salive.
Il fallait que je m'écarte au bon moment.
Elle approchait, était sur moi ; je m'écartai alors
vivement, en courant vers le
côté aussi vite que je pouvais.
Comme je l'avais escompté, la créature poursuivit
aveuglément sur sa lancée.
Elle ne changea pas de direction, et je la vis tomber dans le gouffre.
Je
m'étais débarrassé d'elle.
Je vis un petit objet sur le sable, qui avait dû tomber de
cette créature ; je
le pris avec moi.
Soudain, la scène parut se dissoudre, et je retrouvai ce
lieu qui commençait à
m'être familier : j'étais de retour dans la roulotte.
À la croisée des Lieux
Communs
Jusqu'au dénouement ultime de mon étrange exploration, je
ne pus clairement
saisir la réelle nature de cet endroit.
/.../
Enveloppée par des ombres vivantes, la sorcière attendait,
caressant sa boule de
cristal.
Je pouvais voir aussi une boule de cristal, une armoire,
une table et un tiroir
(qui était vide).
Alors que je revenais dans cette roulotte à la fois
maintenant si familière et
pourtant si atrocement oppressante, je vis à travers les lattes de bois
qui en
composaient les murs comme une lueur mouvante, une lueur qui aurait
l'argent des
étoiles et la puissance du soleil, se déplaçant dans une vibration
sourde qui
sonnait pour moi comme un appel indicible.
D'un pas mal assuré je me hâtais au dehors, mais je ne pus
saisir les contours
ni la provenance de la lueur, comme si elle avait disparu ou plutôt
comme si mon
esprit ne pouvait la comprendre.
Pourtant son magnétisme était toujours présent, il agitait
les feuilles autour
de moi dans de petites tornades. En me retournant je constatai que la
roulotte
avait disparu, laissant en lieu et place un tas de débris de bois
pourri depuis
ce qui semblait une éternité.
Le long de la rivière
Je me trouvais sur les rives d'un fleuve, non loin d'un
Océan dont la rumeur
saline me parvenait indistinctement.
Je pouvais voir des débris de bois.
[Mon score venait d'augmenter de un point.]
>fouiller debris
Tremblant, j'arrachais ces décombres à l'humus frais des rives,
poussant le
vieux bois recouvert de mousse et les reliquats informes de
l'habitation de
côté, pour découvrir avec stupéfaction un autel de pierre usée par les
millénaires, un autel impie frappé du Sceau des Anciens.
Les aboiements fous des chiens me firent sursauter, mais
ils étaient loin.
>mettre ocarina sur
autel
Accueillant l'objet je sentis l'Autel
vibrer d'une Puissance Cosmique.
>mettre statuette sur
autel
Accueillant l'objet je sentis l'Autel
vibrer d'une Puissance Cosmique.
Le disque du soleil disparaissait sous l'horizon, comme
meurt la flamme de votre
dernière bougie avant de vous retrouver dans le noir absolu.
>mettre bandelette
sur autel
Accueillant l'objet je sentis l'Autel
vibrer d'une Puissance Cosmique.
>mettre pendentif de
corail sur autel
Accueillant l'objet je sentis
l'Autel vibrer d'une Puissance Cosmique.
Dans le crépuscule naissant, les insectes crissaient et
chantaient.
>mettre couteau sur
autel
Accueillant l'objet je sentis l'Autel
vibrer d'une Puissance Cosmique.
Les volutes d'un gris plombé des nuées déroulaient
lentement leurs tentacules
dans le couchant comme une présence de mauvais augure.
J'avais déposé un à un les Objets de Pouvoir confiés par
les Grands Anciens lors
de mes anciennes aventures.
La nuit bondit alors sur l'horizon comme une bête sauvage
et m'engloutit, comme
m'engloutit un vent fou qui se fit tornade, hurlant le chant des Âmes et
arrachant buissons et arbres tout autour de moi. Le signe des Anciens
se colora
d'écarlate, et alors les Astres furent Propices : dans le ciel les
étoiles
s'alignèrent et j'accompagnais cette cosmique harmonie et fureur des
Paroles de
Puissance :
"Ia Ia Yog Sothoth wgah'nagl fhtagn !"
Et le Grand Yog Sothoth, dans son inexprimable et
insaisissable complexité,
apparut alors dans les cieux et je me perdis dans la contemplation de
son
obscène apparition. Et Yog Sothoth, cet ancien dieu dorénavant revenu
sur notre
plan d'existence, fit apparaître la Porte, la Porte, qui dans la
tourmente des
éléments m'attendait dans un calme diabolique.
Et abandonnant tout ce qui fut un jour mon histoire et mon humanité, je
m'approchais de mon Nouveau Maître pour en franchir le seuil.
J'avais terminé cette aventure.
*** Il n'est de mort qui puisse à jamais
reposer, et durant d'étranges
éternités même la mort peut mourir.***
Dans cette partie j'avais obtenu 45 sur un
score possible de 45, en 227
tours,
me donnant le rang de directeur de recherches de l'Université
Miskatonic.
Souhaitais-je RECOMMENCER, CHARGER une partie, obtenir le
score détaillé pour
cette partie (FULLSCORE) ou QUITTER ?
(fin alternative, si on n'a pas
retrouvé tous les objets :
J'avais
déposé ces objets imprégnés de pouvoir sur cet autel mystérieux. Je
présumais que certains de ces objets laissés par des Dieux Très Anciens
allaient agir sur l'autel et provoquer l'appel d'une entité supérieure.
Pourtant il n'y eu rien de tel, pas dans l'immédiat. Soudain j'entendis
un souffle au loin, un bruit insidieux qui résonna de plus en plus fort
dans ma tête. Alors mû par une soudaine impulsion, et une soudaine
puissance, je poussai de toutes mes forces cet autel, qui étonnamment
bascula et se brisa, en renversant de même tous les objets qui étaient
dessus. Un éclair frappa le sol et ouvrit une faille dans la terre, une
faille telle que j'eus l'impression de voir des étoiles sous mes pieds.
Je
courus pour m'éloigner de cette monstruosité, et me retournant
seulement lorsque je me sentis un peu plus en sécurité, je vis alors
dans un fracas cauchemardesque l'autel glisser dans la faille, pour y
disparaître définitivement.
Je n'ai jamais entièrement
compris de ce qui était arrivé ce jour-là, mais au moins j'eus la vie
sauve.
J'avais terminé cette aventure.)